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  Biquette et grelinette

LE BLOGUE DE BIQUETTE

Auteure


Dans le ''Blogue de Biquette'' vous retrouverez, bien sûr, mes passions, mais surtout, vous y découvrirez la créativité de l'Humain à travers les époques et les cultures; des techniques parfois étonnantes, des artistes et des oeuvres inspirantes, pour se donner le goût de mettre la main à la pâte, à la fibre, à la roue... Au plaisir de faire le voyage avec vous!
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De la soie de mer, des sirènes et des fées...

14/6/2021

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L’inspiration pour l’article d’aujourd’hui a pris naissance suite à l’apparition de cette publication sur mon fil d’actualité Facebook :

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Wow ! De la soie de mer*, issue du travail des prêtresses de l’eau? Mon imaginaire s’est enflammé; mythologie grecque, Pénélope qui tisse en attendant Ulysse parti en mer…Un peu plus et le bisso était issu de la chevelure de sirènes! 
 
Alors intriguée, j’ai débuté mes recherches (oui, au pluriel et elles furent riches en rebondissements!).

*Dans le texte nous utiliserons de façon interchangeable les termes ''soie de mer" (en français) et "bisso" (en italien). Le terme "byssus" ne sera utilisé que pour identifier le pied du mollusque.​

Mais quel est ce mollusque Pinna nobilis dont est issue la soie de mer? Appelé aussi "Grande Nacre" ou moins élégamment, "Jambonneau de mer", il se retrouve dans tout le bassin européen. Il est assez incroyable dans sa dimension ; il peut faire plus d’un mètre; il est le plus grand bivalve de la Méditerranée et l'un des plus grands coquillages au monde! Il s'ancre verticalement dans le fond marin à l'aide de sécrétions de kératine qui se durcissent au contact de l'eau et qui forment ainsi ses racines. Ce sont ces fibres qui sont récoltées et transformées en soie de mer...

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La Pinna nobilis et son byssus (pied) qui lui permet de s'ancrer dans le sable. À gauche, un outil utilisé pour la récolter. (de Réaumur 1717)
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Pied du Pinna nobilis (en foncé) et les fibres saillantes de la soie de mer (www.muschelseide.ch)

"Couchée dans le sable, la nacre est capable de se redresser et de se replanter." (De Gaulejac et Vicente, 1990).  

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Jules Verne, dans sa nouvelle de 1878, "Vingt mille lieues sous les mers" y fait référence!

J’étais préoccupé de l’absence du capitaine Nemo pendant notre séance de la veille, et j’espérais le revoir aujourd’hui.
Bientôt j’eus revêtu mes vêtements de byssus. Leur nature provoqua plus d’une fois les réflexions de Conseil. Je lui appris qu’ils étaient fabriqués avec les filaments lustrés et soyeux qui rattachent aux rochers les « jambonneaux, » sortes de coquilles très abondantes sur les rivages de la Méditerranée. Autrefois, on en faisait de belles étoffes, des bas, des gants, car ils étaient à la fois très moelleux et très chauds. L’équipage du Nautilus pouvait donc se vêtir à bon compte, sans rien demander ni aux cotonniers, ni aux moutons, ni aux vers à soie de la terre.

Oh! Avec tout le travail que requiert la transformation du byssus en soie de mer, ils ont dû obtenir de l'aide  pour tout fabriquer! En effet, plusieurs étapes sont nécessaires pour arriver au résultat final;  trempage dans l'eau de mer pour enlever les débris de coquillages et autres résidus, dessalage, par trois bains successifs d'eau douce,  cardage, qui permet de démêler et aérer les fibres et finalement, le filage. Le processus requiert 2-3 jours, dépendemment de la grosseur de la barbe et surtout de la longueur de la fibre. 

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Le byssus ou barbes du Pinna nobilis, non nettoyées. (www.muscheldeide.ch)
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Cardage des fibres du byssus. (Tiré de l'article "Au fil de l'eau" de Stefania Cubello. Photo; James Reeve)
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Byssus une fois lavée à l'eau de mer. Prochaine étape, le dessalage. (www.muscheldeide.ch)
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Le filage de la soie de mer. (www.arjanas.blogspot.com)

Certains peuvent la faire tremper dans le jus de citron pour la blanchir, mais le bisso se décline déjà en plusieurs nuances:

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Couleurs naturelles du bisso qui peut varier selon l'emplacement et l'âge des spécimens. Atelier d'Arianna Pintus. (Tiré du site muschelseide.ch)

On pouvait alors la tricoter, la crocheter, la tisser ou en faire des broderies avec le fil obtenu; des gants ont surtout été retrouvés, mais l'on pouvait en faire aussi des bas, des vêtements pour enfants, des écharpes, des tapisseries, etc.

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Le coquillage du Pinna nobilis, son byssus nettoyé et cardé, ainsi que des gants tricotés avec la soie de mer obtenue.(www.ferrebeekeeper.wordpress.com\2012\06\12\sea-silk-byssus)

​Faits intéressants à noter, la Pinna nobilis ne fut pas seulement utilisée à des fins textiles; sa chair fut également consommée. Elle peut peser, pour un seul mollusque, plus d'un kilogramme!

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La chair du Pinna nobilis a servi à des fins alimentaires; parfois l'on retrouve, dans sa coque, des locataires! (www.kostasladas.com)

On utilisait aussi son nacre rouge pour faire des boutons ou de la mosaïque. À Alghero (en Sardaigne), tout un comptoir de bar est fait de pierres de mosaïque de la Grande nacre. Le mollusque produit également des perles rouges, mais sans valeur marchande.

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Bar d'Alghero: mosaïque réalisée en nacre rouge du Pinna nobilis. (muschelseide.ch)
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Perles rouges du Pinna nobilis. On en décorait surtout des manches de couteaux. (Photo "Au fil de l'eau" de Stefania Cubello)

​Bien que la Grande nacre puisse vivre plus de 50 années, elle est maintenant considérée comme une espèce en danger de disparition; nul ne peut la récolter, la vendre ou l'acheter. Elle est d'ailleurs protégée, depuis 1992, par une loi européenne.
Sa précarité est dûe à la destruction de leurs milieux de vie (les herbiers marins), par le chalutage, l'ancrage, les plongeurs récréatifs, sans compter les changements climatiques et la pollution dont on soupçonne responsables de l'apparition d'algues et de parasites du genre  "killer" (Caulerpa taxifoliaet) Voici l'état actuel de l'espèce:

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État du "Pinna Nobilis", en janvier 2021. Un parasite (le Haplosporidium pinnae) a éliminé 99% de l'espèce en Espagne en 2016 et continue de faire des ravages. (International Union for Conservation of Nature)

Divers organismes, en collaboration avec les pays concernés, en surveillent l'évolution, légifèrent et interviennent à l'occasion, comme lors du naufrage du Costa Concordia près de l'ïle de Giglio, en Italie, en 2012. Une équipe de biologistes de l'Université de Sapienza di Roma est intervenue, en 2013, pour sauver une importante colonie de Pinna nobilis,  sur le site du naufrage: 

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Naugrage du Costa Concordia à Gênes en 2012. (Photo; Archives AFP)
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Voir la vidéo
​du sauvetage

Mais depuis quand utilise-t-on le byssus de la Grande nacre pour en faire de la soie de mer? 
On peut lire à plusieurs endroits sur le web que, depuis l'Antiquité, les prêtres et les rois se couvraient de robes de soie de mer. La Bible en parlerait plus de quarante fois dans l'Ancien Testament, le mythe de la Toison d’or y ferait référence,   sans parler qu'elle aurait été portée par les pharaons de l'Égypte ancienne! Pas ce superbe tissu diaphane qui semble si léger et vaporeux?!

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Vêtement porté dans l'Égypte ancienne. (www.touregypt.net)

​Wouah! Quel historique! Un lien... textile qui a traversé le temps! 

Mais, revirement de situation et roulement de tambour... Je suis tombée sur le site de l'ambitieux projet "Muschelseide" ("soie de mer" en allemand) de Felicitas Maeder, pour qui cette fibre textile est devenue une passion, suite à une visite du Musée d'histoire naturelle de Bâle en 1997. S'en est suivi une collaboration avec le musée et des partenariats multiples. Leur mission? Créer un inventaire de tous les objets existants en soie de mer, retracer son histoire et documenter les techniques artisanales aujourd'hui pratiquement éteintes. 

La soie de mer a tout ce qui fascine et stimule l'imagination : elle brille comme de l'or au soleil, vient de la mer, est rare et précieuse - et son histoire remonte à l'antiquité. Un sujet de mythes et de légendes, qui s'entretiennent et se multiplient. Qu'était, qu'est-ce que la soie de mer vraiment?
                                                                                                  Felicitas Maeder

Et le mot "vraiment" de la citation prend tout son sens lorsque l'on parcourt son site; en centralisant les informations scientifiques sur la soie de mer, en répertoriant et en analysant les artefacts, elle remet la pendule à l'heure. Pouf! Les sirènes! 
Son site regorge d'informations des plus pertinentes et surprenantes. Je vous le recommande fortement. 

On y apprend qu'au départ, il est difficile de distinguer le bisso de la soie du mûrier, à l'oeil nu, mais avec la forme  elliptique des fibres de la soie de mer, que l'on ne trouve dans aucune autre fibre naturelle, elle peut cependant être facilement détectée au microscope à balayage.

Par exemple, cette robe sacerdotale de St-Yves de Louannec, que l'on identifie à plusieurs endroits sur le web comme étant fait de soie de mer.  Après études et analyses, elle se composerait plutôt de soie, de lin et de fil d'or (de Reyer 1997). 

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Robe sacerdotale de l'église Saint-Yves de Louannec (Bretagne) que l'on associe, à tort, à la soie de mer.

Mais l'éclairage le plus important, selon moi, se situe au niveau linguistique, plus particulièrement en ce qui a trait à l'utilisation du terme "byssus", sur le plan historique.
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​Le terme "byssus", que l'on retrouve dans les écrits anciens,  ne signifiait pas du tout le même sens que le terme "byssus" utilisé aujourd'hui.
Ce n'est qu'au XVIe siècle que Guillaume Rondelet (1507-1566), naturaliste, utilisa pour la première fois le terme zoologique "byssus", dans son livre sur les poissons de mer "Universae aquatilium historiae", en référence au pied du coquillage.

Le terme latin "byssus" avait, jadis, un tout autre sens, plus ancien; il vient du grec βύσσος (bissos), remonte à l'hébreu Būṣ et signifie;  "fin lin", donc le tissu issu de la plante (donc d'origine végétale!) et non du coquillage (d'origine animale). Il est toutefois exact d'affirmer que la soie de mer était connue dans l'Antiquité, mais elle n'a jamais été appelée byssus (Pelliot 1959)! 

Alors, dans la Bible et les textes anciens (et aussi pour les pharaons!), lorsque l'on parle de byssus, l'on réfère au "fin lin" et non à la soie de mer! (bon, je simplifie les choses, ça pourrait aussi être du coton ou de la soie, dépendemment de l'époque et du contexte! Comme quoi l'étude des textiles est un travail de...moine!) Et vlan!

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Nehemesbastet vêtue de "byssus", i.e. de "fin lin" (ca 1000 av. J.-C. Photo: M. Kacicnik)

Ce problème linguistique est la raison d'innombrables erreurs de traduction, de mythes et de légendes. ​

​Toutefois, ces distinctions n'enlèvent rien à la beauté et au savoir-faire reliés à ces divers textiles, mais permettent des nuances importantes pour la compréhension des usages, fibres utilisées ou pratiques! (Très intriguant aussi ce "fin lin"!)

Dans les faits, nous ne savons pas depuis combien de temps la Pinna nobilis est utilisée comme fibre textile. Les sources textuelles les plus anciennes remontent au IIe siècle après JC.

Les textiles rares et précieux servaient souvent  d'échanges, de cadeaux lors de visites d'Etats ou royales, ou comme moyen de paiements.  Ils étaient ainsi souvent réservés à la bourgeoisie:
En 906, la duchesse Berthe de Toscane, pour sceller une alliance avec le calife abbasside al-Muktafi, lui offrit un cadeau fait de soie marine. 
En 1754, Le pape Benoit XIV reçu en cadeau une paire de bas fait du byssus de la Grande nacre. 
Un peu plus près de nous, la reine Victoria portait aussi des gants de byssus en provenance d'Italie. 

​Les propriétés particulières de cette étoffe; sa finesse, sa légèreté, sa douceur, mais surtout son aspect chatoyant, ont également séduits les princes musulmans, qui s’en réservaient l’usage, sous le nom d’abu qalamun (de la même étymologie grecque que le mot «caméléon » ). En 997, le calife al-Mansur, après la prise de Compostelle, distribua aux princes chrétiens qui avaient pris part à l’opération, des étoffes précieuses parmi lesquelles vingt-et-un vêtements faits de soie marine. 
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Mais à date, l'artefact fait de soie de mer le plus ancien est un bonnet retrouvé en 1978 lors de fouilles archéologiques à la basilique Saint-Denis près de Paris:

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Bonnet de soie de mer. XIVe siècle. Musée d'art et d'histoire, Saint-Denis. Photo E. Jacot

Vous pouvez consulter les  80 objets en soie de mer, répertoriés, jusqu'à ce jour, par le projet "Muschelseide" :

Voir les 80 artefacts en soie de mer

Ce qui est reconnu, c'est que la Sardaigne et Tarente, dans les Pouilles (Italie), ont été des centres de traitement de la soie de mer  jusqu'au milieu du 20ème siècle. 
D'ailleurs, dans les années 1920, Italo Diana (1890-1967), a fondé une école de tissage à Sant’Antioco, afin, justement, que le savoir-faire relié à la laine, au lin et à la soie marine, se perpétue. 

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Quatre fileuses de l'atelier d'Italo Diana, Sant'Antioco en Sardaigne, dans les années 1930. (de gauche à droite): Assuntina Cabras, Emanuele Vacca, Raffaela Schirru et Raffaela Lusci (Museo etnografico, Sant'Antioco)

​Même si l'école a fermée au début de la Seconde Guerre mondiale, la dernière de ses élèves,  Efisia Murroni, morte à l’âge de cent ans en 2013, a transmis à son tour à d’autres femmes, le savoir-faire de la soie marine.

Les soeurs Assuntina et Giuseppina Pes en sont d'ailleurs les descendantes; elles ont eu la chance d'apprendre avec elle. Elles sont une source inépuisable de savoir-faire concernant les techniques de transformation de la soie de mer. De Sardaigne, les deux sœurs tissent à la main, depuis 35 ans, des pièces extraordinaires en soie, lin, laine, coton et  soie marine. Elles ont participées à l'élaboration de la section concernant la soie marine au Musée ethnographique de Sant-Antioco et participent à de nombreux événements et congrès liés au textile et à la soie marine.

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Les soeurs Giusseppina et Assuntina Pes tissant une nappe d'autel pour la basilique d'Iglesias, mêlant lin et soie marine.(Tiré de l'article "Au fil de l'eau" de Stefania Cubello) Photo: James Reeve
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Motifs représentant l'homme et la femme dans la tradition sarde. Oeuvre des soeurs Pes (Article "Au fil de l'eau" de Stefania Cubello) Photo: James Reeve

En vous promenant sur le web, vous tombrez sûrement sur l'un des nombreux reportages sur la très controversée Chiara Vigo qui se dit l'une des dernières « prêtresses » maîtrisant le savoir-faire du travail du bisso. Sur son site, on y apprend qu'elle a fondé et tenu le Museo del bisso, à Sant'Antioco en Sardaigne, mais qu'il a été fermé par les autorités locales en 2016.
Bien que sa grand-mère ait appris le travail du bisso avec Efisia Murroni, toute la dimension mythologique, rituelle et spirituelle dont elle entoure sa pratique n'est  basée sur aucun fondement historique; ce qui nourrit tout l'aura de mystère autour de la soie marine; ce qui donne du fil à retordre (c'est le cas de le dire!) à ceux qui tentent de défaire les mythes.

Définitivement, l'histoire du bisso n'est pas banale! ​

Je vous laisse avec la relève: une tisserande qui a son atelier dans le village médiéval de Tratalias en Sardaigne: Arianna Pintus, alias ArJanas, "Janas"  signifiant "fées".  En Sardaigne, les fées, c'est du sérieux (décidément les mythes nous poursuivent!). Vous pouvez même visiter les Domus de Janas (les maisons des fées); elles se retrouvent un peu partout en Sardaigne; il s'agit d'anciennes sépultures préhistoriques et la légende raconte qu'elles abritent les fées qui tissent des toiles en or (en soie marine? l'histoire ne le dis pas!).  

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Domus de Janas (Maison des fées) à Ittiri en Sardaigne. (Photo par Giselanto sur www.flickr.com)

Inspirée et nourrie par celles qui sont passées avant elle, Arianna Pintus tisse le lin qu'elle fait pousser elle-même et y intègre la soie de mer. 
​La Pinna nobilis étant une espèce protégée, elle a plutôt optée pour l'"Atrina pectinata", dont les propriétés textiles sont similaires, mais dont les fibres sont plus courtes et moins nombreuses.  

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L'arbre de vie, les représentations féminines, ainsi que les animaux font partie de l'iconographie sarde. Oeuvre d'Arianna Pintus (Article "Au fil de l'eau" de Stefania Cubello) Photo; James Reeve

Voici une idée du travail et de la poésie visuelle d'Arianna Pintus, en vidéo:

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Voir la vidéo
J'aime entendre parler des mondes antiques, surtout tard le soir, quand chaque mot prend la douce saveur d'un conte de fées, qui sent l'enfance intemporelle.
Entre un mot et l'autre, le fuseau passe, et lui aussi raconte une histoire ...


                                                                                                     Arianna Pintus

Oui, la soie de mer, les sirènes et les fées font rêver... Elles attisent notre intérêt, nos passions; elles nous servent parfois de tremplin pour approfondir nos connaissances....Merci aux sirènes et aux fées et à ceux et celles qui sont passées avant nous!

Passez un bel été! Biquette prend une pause! Nous nous retrouverons en septembre, pour d'autres aventures!
​
À bientôt!


Références

-  Livre incontournable sur la soie de mer par Daniel McKinley: " Pinna et sa barbe de soie : une incursion dans les détournements historiques" publié en 1998 dans une revue canadienne. Libre de droit en pdf:
https://muschelseide.ch/wp-content/uploads/2020/02/McKinley_Sea-Silk_1998.pdf


- Pour en savoir plus sur le fabuleux et rigoureux projet "Muschelseide" (bisso en allemand) du Musée d'histoire naturelle de Bâle:  (utilisez la fonction "traduction" de votre navigateur préféré):
https://muschelseide.ch/handwerkliche-aspekte/

- L'intégrale de l'article "Au fil de l'eau" de Stefania Cubello:

https://muschelseide.ch/wp-content/uploads/2020/02/PP-Sea-Silk_FR.pdf

- Données biologiques et géographiques du Pinna nobilis:
https://doris.ffessm.fr/Especes/Pinna-nobilis-Grande-nacre-311
​
​- Histoire de la soie marine: 
https://www.academia.edu/35400454/La_soie_marine_et_son_histoire_un_produit_textile_de_la_M%C3%A9diterran%C3%A9e


- Pour découvrir Arianna Pintus (Arjanas):
http://arjanas.blogspot.com/

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