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  Biquette et grelinette

LE BLOGUE DE BIQUETTE

Auteure


Dans le ''Blogue de Biquette'' vous retrouverez, bien sûr, mes passions, mais surtout, vous y découvrirez la créativité de l'Humain à travers les époques et les cultures; des techniques parfois étonnantes, des artistes et des oeuvres inspirantes, pour se donner le goût de mettre la main à la pâte, à la fibre, à la roue... Au plaisir de faire le voyage avec vous!
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La nature vous inspire?

19/3/2022

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La nature, source inépuisable d'inspiration depuis des millénaires; la muse de musiciens, peintres, sculpteurs, écrivains, danseurs, cinéastes, ingénieurs, designers, architectes... et j'en passe! 
Je vous présente, dans cet article, des collaborations, des artistes, des champs d'expertise ayant attirés mon attention, de par leur originalité, leurs prouesses techniques ou encore par leur lien privilégié et intimiste avec la Nature.

Pour débuter, voici le projet "Knitted Camouflage" de Nina Dodd et de Joseph Ford, qui a requis quatre années d'observation, de travail et de précision (à noter qu'aucune modification n'a été apportée aux photos!).

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Art et nature se confondent. L'une des créations de Nina Dodd (artiste textile; medium: tricot) et Joseph Ford (photographe) (www.josephford.net/project/knitted-camouflage)

​Et ci-dessous, l'une de leurs créations... en mouvement...

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Voir la vidéo

Pour  explorer davantage cet étonnant projet, visitez le site web de Joseph Ford! 

Une artiste qui m'impressionne également; Mariko Kusumoto, artiste d'origine japonaise résidant au Massachussets. Elle travaille à partir d'un tissu de polyester translucide qui, moulé à chaud, permet d'obtenir des formes hallucinantes, formes rappelant les fonds sous-marins.

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Collier de Mariko Kusumoto, Collection permanente du Museum of Fine Arts à Boston. Matière: polyester (www.marikokusumoto.com)
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Mariko Kusumoto fait régulièrement la une de magazines et revues. (www.marikokusumoto.com)
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"Translucent Explorations", l'une des oeuvres de Mariko Kusumoto; impressionnante dans son rendu et sa maîtrise technique! (www.marikokusumoto.com)

Quant à elle, Françoise Weeks, en Oregon aux Etats-Unis, amène la floristerie un cran plus loin avec sa haute couture botanique:

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Créations florales de Françoise Weeks. Photo: Ted Mishima (www.francoiseweeks.com)
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Extravagance et panache! Photo: Ted Mishima (www.francoiseweeks.com)
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Toujours du côté haute couture, Sylvie Facon, d'Arras, en France, confectionne de superbes robes:

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Sylvie Facon Once upon a time... et l'une de ses créations romantiques "Campagne Arrageoise", en honneur à sa ville. Robe peinte composée de dentelle Jean Bracq et de tulle de soie. (www.facebook.com/profile.php?id=100008334529054)

Ce qui m'amène à une forme d'art que j'apprécie particulièrement; le Land Art où, non seulement la thématique ou les formes s'inspirent de la nature, mais dont la matière brute y provient également; des oeuvres aussi, souvent, éphémères...

“It's not about art,” (...) “It's just about life and the need to understand that a lot of things in life do not last.
                                                                                            Andy Goldsworthy

Andy Goldsworthy, artiste britannique que nous venons de citer, est l'un des plus éminents artistes de Land Art. Son travail à la ferme, à l'âge de 13 ans, a d'ailleurs grandement influencé son parcours: les sillons dessinés par le tracteur, le mélange des outils de travail avec les pierres, etc. Il compare d'ailleurs le caractère répétitif du travail paysan à la routine de la sculpture:  "Une bonne partie de mon travail ressemble à la cueillette de patates ; il faut rentrer dans son rythme." Il a été influencé par Robert Smithson, pionnier du mouvement Land Art dans les années '60-'70.

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La fameuse "Spiral Jetty" de Robert Smithson (Utah, 1970); pionnier du mouvement Land Art. Ce projet, davantage interventionniste sur la nature, relève du "Earthwork", à l'origine du Land Art. (www.umfa.utah.edu/spiral-jetty)

​Entrez dans l'univers et l'approche d'Andy Goldsworthy; remarquez l'oeuvre ci-dessous; la forme circulaire perçue provient de son reflet dans l'eau:

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Aller en nature avec Andy Goldsworthy

De son côté, Patrick Dougherty, artiste américain également reconnu internationalement, tisse, tresse et sculpe des structures végétales à partir de saule, noisetier, érable, orme ou jeunes pousses d’arbres. Ses créations font penser parfois à des ruches, des cocons, des nids d’oiseaux, des huttes primitives ou à des tanières habitées d’être imaginaires. Plus de 200 de ses créations se retrouvent sur des places publiques aux Etats-Unis, Canada, Mexique, en Europe et en Asie.

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Oeuvre de Patrick Dougherty "Na Hale 'Eo Waiawi' (Just around the corners), Contemporary Art Museum, Honolulu, Hawaï. (www.stickwork.net/featured)

D'autres ont un penchant pour la symbolique du mandala, comme ici avec l'artiste britannique James Brunt, utilisant les matériaux des lieux naturels où il se trouve. Le résultat est des plus... méditatif!

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Oeuvre éphémère de James Brunt avec les éléments de la nature trouvés sur place (www.thisiscolossal.com)
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Hypnotique! Mandala de James Brunt (www.mymodernmet.com)

D'autres préfèrent parfois le rateau comme outil...comme Jon Foreman, au Pays de Galles;

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Aller à la plage avec Jon Foreman

Ou avec Joanna Hedrick ,en Californie, avec les feuilles dorées du ginkgo biloba;

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"Circuit Chartres Labyrinth" de Joanna Hedrick créé à partir de feuilles dorés du ginkgo biloba et... un rateau. Ses oeuvres se retrouvent sur le site de l'université où elle travaille. (www.facebook.com/joanna.hedrick.7)

LIz McGowan, du Norfolk en Angleterre, a préféré choisir une étendue d'eau comme support aux frondes de fougères...

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Liz McGowan s'inspire des paysages du Norfolk où elle habite (Angleterre); les cycles de croissance et de déclin et la relation changeante entre nous et le monde sont ses thématiques récurrentes.(www.lizmcgowan.com)

Et si l'envie vous prenait de corder votre bois différemment...

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Alastair Heseltine aime fusionner matières vivantes et techniques traditionnelles. Vous ne corderez plus votre bois de la même façon! (www.nattalinia.livejournal.com/26299.html)

Le "Land Art" est tout de même accessible à tous et nous permet de s'arrêter pour entrer en relation avec la matière; tentez l'expérience avec ce que vous trouverez dans votre cour ou au parc près de chez vous; brindilles, cailloux, feuilles; effet apaisant assuré, même si l'oeuvre n'a que 10 cm² !

Poursuivons avec l'artiste multidisciplinaire et vlogueuse Jonna Jinton, dont je suis une admiratrice quasi inconditionnelle! Elle a choisi de quitter la ville pour aller vivre dans le nord de la Suède, dans le petit village où a vécu plusieurs générations de sa lignée familiale. À travers ses vidéos, elle nous invite, par sa qualité de présence, à l'être davantage à la beauté qui nous entoure... Elle nous fait découvrir ici, l'univers sonore des étendues glacées; 

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Rencontrer Jonna Jinton sur le lac gelé

Des trames sonores de plusieurs heures,  accompagnées de magnifiques prises de vues sont disponibles sur sa chaîne Youtube.

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Photographe et vidéaste, entre autres, Jonna Jinton utilise souvent un drône pour ses prises de vues spectaculaires. Ici, vue du lac gelé. On y détecte parfois des traces d'animaux. (www.jonnajintonsweden.com)
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Inspirée par la nature qui l'entoure, Jonna Jinton fabrique même certains de ses pigments en broyant sable, roches, bois brûlé et sédiments. (www.jonnajintonsweden.com)

La nature nous inspire sûrement sans que nous nous en rendions même compte, du fait même qu'elle nous nourrit, au sens propre comme au figuré...
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​Le projet "Fashion and Nature" de l'artiste Liliya Hudyakova est un des plus intéressants; elle s'est prêtée au jeu d'associer des créations de designers de mode à des éléments de la nature... résultats stupéfiants!

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Associations frappantes du projet "Fashion and Nature" de Liliya Hudyakova (www.demilked.com/contrast-fashion-nature-liliya-hudyakova)

L'art et la nature sont de grands complices, mais la science aussi s'en inspire! 
La science (ou ce qui l'a précédé), s'intéresse depuis longtemps à l'intelligence de la nature; pour la comprendre et parfois pour l'imiter; les ailes des oiseaux pour tenter de voler,  synthétiser des substances naturelles actives pour en faire des médicaments, comme pour l'acide salicylique (l'aspirine), provenant du saule blanc, etc.

Cette "inspiration" issue de la nature, qu'on appelle maintenant le biomimétisme, a pris un nouveau tournant dans les années '50 avec Otto Schmitt, mais, grâce à la parution du livre de Janine Benyus en 1997: "Biomimicry: Innovation Inspired by Nature", ce concept a réellement pris son "envol".  Je vous invite à aller voir sa conférence TED sur youtube (lien en référence au bas de l'article); il s'agit d'un domaine fascinant!

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Le livre de la biologiste Janine Benyus a permis la vulgarisation du concept de biomimétisme ; architectes, ingénieurs, inventeurs, entrepreneurs; les applications sont infinies.

Le biomimétisme part du principe que les plantes, les animaux et les écosystèmes ont déjà résolu bon nombre des problèmes de conception auxquels nous sommes nous-mêmes confrontés en tant qu’humains et nous invite à considérer la nature comme modèle et mentor.

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Pour solutionner le problème de bruit et de pression que subissait ce TGV japonais à l'entrée et à la sortie des tunnels, les ingénieurs se sont inspirés du bec du martin-pêcheur. (www.gillesmartin.blogs.com)

Un exemple très connu dans le milieu est celui du requin; l'espèce la plus importante de la planète (quoique craint!) et des  plus anciennes, la mieux adaptée, capable d'une vitesse incroyable, sans pratiquement aucun effort.  Les scientifiques ont découverts que, pour réussir à atteindre cette vélocité, sa peau revêtait une configuration particulière: les denticules.

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La peau du requin agit comme un squelette externe. Bien que fait de collagène, ces denticules protègent les organes internes et permet de grandes vitesses. (www.theodevin8.wixsite.com/le-biomimetisme/le-requin)

Ces minuscules dents et micro-rainures diminuent pratiquement à zéro la turbulence occasionnée par les déplacements. De plus, ces dents empêchent les micro-organismes et microbes de s'y attacher.  Vous avez peut-être entendu parler des fameuses combinaisons de natation pour les athlètes de compétition. Reproduisant la forme des denticules de la peau de requin, ce vêtement de polyuréthane a permis de battre des centaines de records du monde, en diminuant grandement la résistance à l'eau. Depuis 2020, ce vêtement est défendu lors des compétitions par la FINA (Fédération internationale de natation).

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Combinaison imitant la peau du requin diminuant de façon significative la résistance à l'eau (www.theodevin8.wixsite.com/le-biomimetisme/le-requin)
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Gros plan de la texture de la combinaison de polyuréthane des athlètes en natation. (www.theodevin8.wixsite.com/le-biomimetisme/le-requin)

Autres applications encore plus révolutionnaire; celle en aéronautique:

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La peau de requin sert de modèle pour certaines parties d'avion, comme pour l'A320 de Lufthansa, le rendant encore plus aérodynamique et diminuant ainsi sa consommation de pétrole de 1%. Non négligeable quand 223 000 000 litres sont utilisés par avion par année.

Le domaine médical n'est pas en reste; que des instruments chirurgicaux ne puissent s'infecter ou être porteur de microbes, compte-tenu des particularités d'un revêtement imitant la peau de requin, est des plus prometteur.
​Les recherches sur le requin se poursuivent et ce n'est qu'une espèce parmi toutes celles sur terre! 
Pour saisir davantage la portée du biomimétisme, voici une vidéo donnant une idée de son potentiel:

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Voir la vidéo sur le biomimétisme

Comme le souligne Tarik Chekchak dans la vidéo, le biomimétisme, tout comme la nature, requiert de la diversité; le biomimétisme se veut une approche multidisciplinaire qui a besoin, oui de biologistes, de chercheurs et d'ingénieurs, mais également de philosophes, d'artistes, d'architectes, etc. Exit le travail en silo!

Le biomimétisme trouve même des applications dans  l'entreprenariat!
La firme de consultants en gestion d'entreprises Lumerys, s'inspire d'ailleurs des découvertes sur l'interdépendance des arbres, en gestion des ressources humaines.

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"Si tout devait se jouer à la première rencontre, alors Lumerys n’existerait pas." disent Marylise et Sébastien, coachs pour dirigeants d'entreprises. Comme quoi il ne faut pas toujours se fier à sa première impression! (www.lumerys.com)

​On croyait qu'auparavant, tous les arbres étaient en compétition et que certains nuisaient à la croissance des autres; on se rend compte maintenant de l'interdépendance de cet écocystème et que l'entraide existe dans nos forêts et que celle-ci n'a aucun intérêt à perdre les plus "faibles"; ils permettent le maintien de l'humidité, de zones d'ombre favorables à d'autres espèces et permet d'éviter les vides, facilitant ainsi les échanges de nutriments.

​Pour Lumerys, où nature et entrepreneurship se côtoient, ces découvertes peuvent se matérialiser au sein du travail d'équipe;  i.e. apprendre à regarder ce que chacun, au sein de l'entreprise, peut apporter, dans sa différence, plutôt que de chercher à se sentir puissant en rabaissant les autres.
Concrètement, il s'agit d'amener à considérer les personnes autour de la table comme étant les bonnes et créer les conditions pour que chacun donne le meilleur de lui-même. À son échelle, à son niveau. Ils coachent ainsi les équipes pour y arriver.

"Il est toujours magique de voir que la meilleure idée pour un projet peut être émise par un non-expert du sujet, par une stagiaire, plus que par un DG."
                                                                              Lumerys, gestion d'entreprises 

Suzanne Simard, professeure en écologie forestière à l'Université de Colombie-Britannique, a mis en lumière cette interdépendance entre les arbres et a mis de l'avant le concept d'arbre-mère;  les plus grands arbres veillent sur les plus petits, par un réseau de racines et de champignons, le mycélium.
Couper ces arbres-mères mets alors en danger toute la forêt avoisinante. Suzanne Simard avait d'ailleurs remarqué 
que les jeunes pousses d'arbres, plantées, suite à une coupe à blanc par l'industrie forestière, ne grandissaient pas autant, comparativement aux pousses d'arbres d'une forêt intacte. Elle avait alors émis l'hypothèse que la destruction du réseau souterrain d'entraide, principalement par la destrcution des plus gros arbres, était à l'origine de ce retard de croissance; ce que ses recherches ultérieures ont pu démontrer. En laissant les arbres-mères en place, un forêt se regénèrent beaucoup plus rapidement, suite à une coupe.

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Suzanne Simard a élaboré le concept d'arbre-mère; tout un réseau d'entraide et d'interdépendance souterrain permet le maintien de tout l'écosystème (www.youtube.com/watch?v=NKPYp2l0sdA)

J'ai vu passer cet article, cette semaine, dans le magazine agricole, La Terre de chez nous et qui m'a rappelé ce principe d'arbre-mère; ou plutôt "d'arbre-père", applicable en entreprise. L'article s'intitule  "Un employé devenu comme un deuxième père"; il s'agit du lien entre un jeune entrepreneur de 38 ans et son employé de 68 ans, devenu mentor.

Il m’a appris à prendre le temps de faire les choses. Peu importe les problèmes, il en a déjà vu. Il me dit que les badluck, ça arrive, qu’il faut les prendre avec un pas de recul, comme à l’époque, quand il perdait une vache. Je suis souvent porté à courir, lui il prend plus le temps de réfléchir à la solution. Parfois, j’arrive pour acheter une bébelle et il me dit : «  As-tu vraiment besoin de ça ?  » 
                                                                   Entrepreneur acéricole, en parlant                                                                 de son employé d'expérience et mentor


Inspirante Nature et merveilleuse capacité de création de l'Humain! Oui, nous avons le privilège de créer;  pour s'exprimer, communiquer et pour trouver des solutions face aux défis que notre vie sur terre nous présente...

​La Nature a des millions d'années d'adaptation et d'intelligence avant nous. Que nous soyons à son écoute, à notre écoute, pour mieux vivre en harmonie avec tous les êtres vivants qui y habitent...
​
Les réponses sont probablement toutes là, devant, sous nos yeux...

"We often forget that we are nature. Nature is not something separate from us. So, when we say that we have lost our connection to nature, we've lost our connection to ourselves."
                                                                                         Andy Goldsworthy

RÉFÉRENCES
- Pour en savoir plus sur le projet "Knitted Camouflage" de Nina Dodd et Joseph Ford
https://josephford.net/project/knitted-camouflage/37004

- Le superbe univers des créations de Mariko Kusumoto
https://www.marikokusumoto.com/

- Film de Thomas Riedelsheimer sur l'artiste de Land Art, Andy Goldsworthy; "Rivers and tides", disponible gratuitement en ligne:
https://tubitv.com/movies/595077/rivers-and-tides?start=true

​
​-Le Land Art avec Patrick Dougherty:
https://art.state.gov/patrick-dougherty/

- Chaîne Youtube de l'inspirante vlogueuse Jonna Jinton; ses vidéos apaisent et nous branchent sur l'essentiel:
https://www.youtube.com/jonnajinton

et son site d'art:
https://jonnajintonsweden.com

- Projet de Liliya Hudyakova "Fashion and Nature":
https://www.demilked.com/contrast-fashion-nature-liliya-hudyakova/

-Livre de Janine Benyus qui a permis au biomimétisme de prendre son essor: "Biomimicry: Innovation Inspired by Nature" , 1997
ET sa TED Conférence sur l'apport du biomimétisme pour la recherche de solutions aux défis d'aujourd'hui:

https://www.ted.com/talks/janine_benyus_biomimicry_in_action

- Reportage de la "Semaine verte" sur la communication entre les arbres:
https://www.youtube.com/watch?v=NKPYp2l0sdA
ET
Livre de Suzanne Simard paru en 2121:  Finding the Mother Tree; Discovering the Wisdom of the Forest. Allen Lane Ed.

- Article de La Terre de chez nous;  "Un employé devenu comme un deuxième père":
https://www.laterre.ca/actualites/en-region/un-employe-devenu-comme-un-deuxieme-pere

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